Les âmes grises

Publié le par Nziem

Nous sommes en 1917 dans une petite ville de province. Toute la société des notables est présente et tient son rôle. Le maire, le juge, le procureur, le flic, le médecin… tous font rouler depuis des années l’agréable train-train de la comédie sociale faite d’amicaux échanges. C’est curieux, même la Grande Guerre ne semble pas avoir bousculé les positions et les habitudes de chacun. Tout reste bien en place dans l’immuable tranquillité de la bourgeoisie sûre d’elle-même. Pourtant tout bascule lorsqu’une fillette de 10 ans est retrouvée morte dans l’eau. La petite Belle-de-Jour, comme on l’appelle. Tous la connaissent, elle servait au Rébillon, la seule brasserie restaurant du coin. "Bien, bien, bien…" reprend le juge, tout content d’avoir un meurtre, un vrai à se mettre sous la dent, un meurtre d’enfant en plus, et de petite fille pour couronner le tout. Dès lors, le soupçon gagne et rogne les âmes grises de nos notables. En premier lieu le procureur qui habite au château, juste à côté du lieu du meurtre…

Mon avis sur ce livre va à l'encontre de l'opinion générale.. mais tant pis j'ose :
 
Un phrase du livre... "les âmes ne sont ni noires ni blanches. Elles sont grises!" à elle seule peut résumer le malaise que j'ai ressenti après ma lecture.
Les premières pages du livre m'ont d'abord fait penser aux dictées de mes années primaires : même style d'écriture.. ensuite plus j'avançais dans le roman plus je déprimais. En effet, il porte bien son nom : tout est gris : les personnages sont gris, le paysage est gris, les âmes sont grises... la seule personne gaie de l'histoire se suicide... j'ai tenu bon et j'ai continué et puis surtout il y avait cette petite fille assassinée et je voulais connaître le criminel.. mais peut être n'ai-je rien compris à l'histoire.. mais quelle fût ma déception à la fin du livre.. (sans vous la dévoiler non plus..) ; et même pire qu'une déception c'est outrée que j'ai refermé ce livre qui me dit que tout n'est pas noir ou blanc.. mais plutôt gris. Ha voilà une idée qui m'insupporte surtout quand il s'agit de crime, de crime d'enfant.
Certes, l'auteur a très certainement le mérite d'être proche de la réalité, d'avoir su retranscrire avec justesse une société en malaise. Je ne suis pas restée indifférente face à cette lecture : c'est que le livre atteint le but fixé, mais je n'aime pas me sentir aussi "tristounet" après un roman. la vie s'en charge bien assez souvent.

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O
Mercii même ;) , bonn weekendddd aussii!! pas encore tout fait  mais ça punchera la semaine prochaine :D youpi
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O
Les mots étaient noirs ou blancs? hihi courage , il suffit d'ouvrir ses sens pour voir que le monde est multipleindechoses... pour pas dire multicolore ;)bonne fin d'après-midi
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N
je suis sûre qu'ils étaient gris ;-) Mais ce n'est plus qu'un mauvais souvenir : weeeeeeeeeeeek end !!!!!!!!!!!!!!!! j'espère que tu as eu le temps de faire tout ce que tu avais à faire ?? bon week end à toi rempli de multipleindechoses multicoles même...